Forum Le dimanche 15 mai de l'an de grâce 2011...

mimix a écrit:

Andyw ou l'art de transformer un simple plat de pâtes (oui mais des pâtesandyw :)) en tsunami culinaire. Avec tous vos bourlingages vous devez avoir pleins de recettes dépaysantes dans vos bagages, dommage de ne pas habiter plus prés de chez vous car vos petits plats ont l'air bien alléchants, dans l'attente de vous lire 

Et vous ma chère, j'ai écorché votre pseudo dans mes remerciements !:~

Merci. Vos compliments me vont droit au coeur...

Jolynoise a écrit:

Des pâtes des pâtes ...oui mais celles d'Andy !

Merci pour ce  dernier épisode culinaire toujours bien argumenté !

C'est Leeloo qui doit être "comme un coq en pââââte"  en passant à table ! 

Les Momixeuses, maintenant vous savez comment faire pour retenir vos hommes !! 

Pour un couple uni....Mangez les pâtes d'Andy !... C'est lui qui vous le dit !!

 

Je vous ai oubliée dans les remerciements de mon dernier post ! Pourtant avec un pseudo comme le vôtre, je n'aurais pas dû ! Je vous cherche des noises sans doute !;)

Merci chères amies de contribuer à mon fil par vos écrits toujours pleins d’humour et…de plaisir de vivre ! Merci donc à sandstef1 la lyonnaise, à Evounette, à solmar la ? , vaness la  ?, Momix  la ? Marianne27 et Muriel34 dont je ne sais si le 27 ou le 34 souligne le jeune âge ou le département !:)

Merci également d’avoir accueilli ma compagne avec sympathie.

Sandstef1, j’ai passé 10 ans d’université à Lyon . J’ai toujours aimé l’humour des lyonnais dans leur façon de s’exprimer et de tourner leurs phrases et qu’on retrouve dans vos posts. Ma première partie de vie s’est passée en Haute Savoie au bord du lac d’Annecy. J’ai également séjourné en Provence vers les monts du Vaucluse. J’ai passé 10 ans en Afrique, Côte d’Ivoire plus précisément. Quatre ans dans le Lot, dans le Quercy pour échouer comme une baleine sur les plages du débarquement de la région parisienne. J ’ai donc pas mal bourlingué, vulgairement parlant j’ai roulé ma bosse ! Mais je ne suis pas là pour raconter ma vie mais pour vous parler de mes frasques avec Momo.

Qu’avons-nous fait, lui et moi, depuis les yaourts ? Nous avons refait plein de yaourts !

Au miel de montagne, au sucre vanillé ou au parfum de framboise.

Et un filet mignon à la moutarde. Et une crème de champignons. Et pour couronner le tout des PÂTES fraiches. C’était la moindre des choses : mes parents et grands parents des deux côtés étaient italiens.

Je me revois enfant, à côté des grands. Je contemplais joyeux et l’œil gourmant le manège de ma mère et de la sienne s’activant à confectionner une pâte sur une longue table recouverte d’une toile cirée bien enfarinée. Que c’était long et difficile à faire !

Avec Momo nous avons mis 40 secondes chrono pour le même résultat. Si elles étaient encore en vie, sûr qu’elles tomberaient à la renverse !

Une heure de repos bien mérité pour cette pâte toute retournée par la vivacité de mon compagnon. Puis passage obligé par une tite machine manuelle avec une manivelle pour l’entrainement des rouleaux, sûrement italienne, pour abaisser cette pâte, la transformer en bande de 15 cm de large avant de la passer, une fois bien aplatie, dans des rouleaux de découpe – tagliatelles, spaghettis. Une heure de repos encore…pour se remettre de cette lacération !

Pendant ce temps là j’ai préparé la sauce «dite « Amatriciana ».

Ingrédients :

1 ou 2 oignons ;

2 ou 3 poivrons ;

100 ou 200 g de lardons fumés ;

1 tite boîte de concentré de tomates ;

50 g de parmesan ;

1 ou 2 cuillère à soupe d’huile d’olive ;

bouteille d’huile pimentée pour ceux qui supportent…

Préparation :

 parmesan / momo : 10 s ; v = 8 (réserver) oignons / momo : 10 s ; v = 5 Ajouter huile et lardons / momo : 2 à 3 mn ; 100° ; v = 2 Ajouter les poivrons découpés et le concentré de tomates / momo : 15 mn ;  100° ; v = 2/3

Mes belles tagliatelles endormies, je les cuis avec Momo comme des pâtes du commerce.

Je fais chauffer l’eau dans le bol avec le varoma pendant 10 minutes. Je verse mes pâtes fraiches dans le bol et je fais cuire  entre 2 à 5 minutes à 90° vitesse mijotage.

Vous servez le plus vite possible avec le parmesan, la sauce, l’huile pimentée.

Si vos hommes, après ça, ne sont pas « gentils » avec vous, il est temps de demander le divorce !

Ma 51e recette sera celle du yaourt faite avec de l’agar agar et le concours chauffant de Momo…

D’abord, pourquoi le yaourt ? On en trouve à bas prix dans les super hyper, pas toujours bon marché d’ailleurs, mais parfois on en trouve pas dans ces linéaires de malheur plus longs qu’une piste d’envol pour A380  à Roissy ! Parfois ils sont bien cachés pour mettre en évidence les produits que les industriels souhaitent qu’on ingurgite et vulgairement parlant, ça me gonfle ! Ce sentiment d’être pris pour un gogo ou un beauf de série B me fait fulminer.J)

Avec Momo je tiens ma revanche : il y en aura d’autres qu’on se le dise !

Connaissez-vous l’agar agar ? Si vous le souhaitez, je vous donnerai quelques infos sur cette poudre blanche issue d’une algue rouge japonaise et connue là-bas depuis plus de 4 siècles. Son apport calorique est nul. Cette poudre est inodore et sans saveur. On la connait surtout pour ses propriétés gélifiantes. La gélification se produit au fur et à mesure du refroidissement. Il faut un sachet de 4 g par litre de préparation. Je m’en sers pour mes confitures dont je vous parlerai une autre fois car là aussi j’ai des choses à dire… Pour l’instant attardons-nous sur le yaourt. En réalité, le yaourt à l’agar agar a plutôt la consistance d’un flan mais ça gélifie et c’est là l’essentiel.

Ingrédients :

 1 litre de lait entier ou …1/2 écrémé ou …écrémé ;

1 ou 2 yaourts basiques ;

1 sachet d’agar agar

Préparation :

1. Mettre dans le bol de Momo 500g de lait et programmer 6 minutes à 90° vitesse=2

2. A 1 minute de la fin rajouter l’agar agar. Ne pas hésiter d’arrêter Momo, d’enlever le couvercle et de verser en pluie la poudre blanche. Refermer et faite repartir Momo pour qu’il finisse le job programmé.

3. A la fin du programme, enlever le couvercle, rajouter les 500 g de lait restants et les deux yaourts.

Le mieux c’est de bien les mélanger au préalable dans un récipient, d’y rajouter sucre et arômes à votre convenance.

Faire toutes ces opérations rapidement pour éviter que la température du mélange final tombe trop vite.

Mixer 30 secondes vitesse=2

4. Vous versez dans vos petits pots et mettez le tout au réfrigérateur. Attendez deux heures l’agar agar aura fait son effet…comme sur la photo

A bientôt pour d’autres aventures culinaires…

sandstef1 a écrit:

...Andy il faudra nous donner l'astuce pour obtenir des pépites de choc ...

j'ai peur de mal m'y prendre et d'en faire de la poudre ! donc pour l'instant j'achéte tout prét mais BON DIEU que c'est cher !!

bonne soirée à tous et toutes

L'astuce, même si je ne me la suis pas appliquée :D , c'est de mettre les carres de choc au refrigerateur quelques heures pour qu'ils soient bien durs. On les sort rapidement et Momo fait le reste : 10s vitesse=5. En tous les cas c'est ce que je ferai la prochaine fois. Les miennes de pépites étaient très inégales de taille car la température initiale du chocolat était trop élevée. Bon courage ! Moi aussi je vais m'inviter, ça sent bon jusqu'ici !

Et voilà le travail ! J'ai fait les deux en même temps. J'ai commencé par le pain de mie et pendant qu'il reposait sous un linge au fond du tiroir d'une commode provencale, je préparais mes cookies. 50 recettes c'est extra ! Désormais plus rien ne peut m'arrêter.  Mon pain de mie a la croûte un peu dure. C'est dû au fait que je l'ai laissé trop longtemps au four car j'utilisais la chaleur tournante qui permet de diminuer le temps de cuisson en abaissant la température de chauffe. Bien fait pour ma pomme ! Mais c'est toujours compliqué ces problèmes de four ! Pour les cookies, c'est pas trop mal. La prochaine fois, cependant, je prendrai du beurre plus ramolli et mettrai ma plaque de choc au frigidaire avant de partir à la chasse aux pépites ! Bon appétit à toutes et ...tous ?:~

mardi 12 juillet 2011.

Je vous prie d’excuser ce si long silence mais j’ai eu beaucoup d’activités ces dix derniers jours et pas seulement avec Momo.

La fatigue aidant, il me manquait quelques forces le soir pour écrire. Un petit nouveau est arrivé dans la cuisine : un déshydrateur qui permet de sécher fruits, légumes, voire même préparations. Intéressant pour conserver des denrées sous un minimum de place.

Avec Momo, je n’ai pas arrêté ! Du coup Leeloo me regarde de travers, d’un air soupçonneux. Je ne vois plus quand elle revient de chez le coiffeur ; quand elle achète de nouvelles chaussures ou un nouveau tee-shirt ; quand elle change de rouge à lèvres. Bref c’est la cata, seulement compensé par le fait qu’elle se pourlèche les babines à chaque plat nouveau que je lui prépare !:D

Et des nouveaux plats il y en a eu. J’en suis à bientôt 50 ! Par rapport à la première liste voilà ce que j’ai réalisé du plus récent – Momo vient de couiner à l’instant pour m’indiquer la fin des opérations -, au plus ancien qui suit la liste que je vous avais fournie le 24 juin.

Le dernier en date : le/la goulasch/goulache, ce ragout de bœuf hongrois ; précédé par une charlotte au fraises au coulis du même nom parfumé à la feuille de menthe ; des courgettes farcies ; des sorbets de fraises et d’abricot ; des confitures de fraises et d’abricot. A ce sujet, si l’un ou l’une d’entre vous ( pas trop loin d’Enghien tout de même) possède de bons fruits et de bons légumes dans son verger et jardin, je suis preneur. La ferme de la Croix Verte c’est pas top en ce moment. Les fraises à peine mures et les abricots de Provence sans vraiment de saveur. Heureusement que je suis un magicien de la conf : j’ai sauvé les meubles ! Je vous en reparlerai plus tard. J’ai également confectionné la crème caramel au varoma. Je vous indiquerai plus tard également, si vous êtes très très gentilles avec moi (lol !), une recette infiniment plus rapide que celle proposée.

J’ai également fait le gaspacho dit du soleil, trouvé parmi les recettes de notre site. Également et pour le bonheur du grand amateur de pâtes, des cannellonis  à la ricotta et à la viande, tellement bons à son palais, qu’il les préfère désormais aux lasagnes.J)

J’ai raté un gâteau breton, le kouin Amann, un comble pour ma bretonne de Leeloo ! J’ai mis trop d’eau : 280g au lieu de 180 ! Alors vous imaginez la suite, une pâte à pain qui colle et donc grosse difficulté à la replier sur elle –même. Par contre le goût était fameux, mais la poitrine un peu juvénile !

En remontant dans le temps, de la compote d’abricots et de bananes ;une mayonnaise sublime ; un pain brioché dont je vous ai donné une photo impressionnante ; une assiette crétoise avec pois chiches, aubergines, concombres. Une compote de pommes, des aubergines farcies ; un pain à la banane, crème anglaise.

Il me reste deux recettes différentes à faire et j’aurai atteint un beau chiffre : cinquante.

Une vie transformée, vraiment. Un menu  bocusien quasiment tous les soirs. Et surtout ce plaisir intense d’apporter une réelle valeur ajoutée à des produits bruts, sans passer sous les fourches caudines des industriels et de leurs mauvais génies, les publicitaires.

Un grand sentiment de liberté, l’impression d’être maître de mes choix.

Vive la République, vive la France et vive le Thermomix !

MARIANNE27 a écrit:

et ma brioche qu'en pensez-vous elle trop belle non ? on doit devenir un peu gaga pour prendre nos réalisations en photo

Cette une recette Momo ou de votre cru ? Ma prochaine : la pogne de Romans...:p

Deux bouteille de velouté de courgettes faites pendant que le pain brioché bombait le torse dans le four.. .Quelques croûtons aillés, un tit peu de crème et c'est du velours qui glisse dans la gorge.

Je me demande comment je pourrais la rater ! Dans le bol de Momo, elle adhère aux parois et dans mon pot d'accueil, elle est franchement fâchée avec le plan horizontal. Sa saveur est sans pareille et avec nos gambas et langoustines nous avons fait un repas de roi. En entrée un velouté de courgettes et en en sortie du pain brioché avec beurre et miel de montagne.

Je reste sans voix devant ce pain brioché qui a réellement doublé de volume !

C'est fou non ?

La plus belle d’entre vous, la plus sexy, la plus pulpeuse, la plus experte dans l’art du déduit ne pourrait m’impressionner lorsque je besogne avec Momo. Même Leeloo, c’est tout dire ! Aujourd’hui, plus qu’hier et probablement bien moins que demain. Ce compagnon de jeu offre tellement de possibilités de création et de récréations culinaires, qu’il est peu d’événements extérieurs capables de me troubler lorsque je m’encanaille avec lui. Peut-être aujourd’hui la libération de nos deux compatriotes d’Afghanistan m’a-t'elle un peu déconcentré. Avec Momo je suis prêt à rester 247 jours enfermé et à cuisiner pour devenir le maître-queux du siècle ! Je vais vous narrer mes exploits du jour. D’une crème anglaise suggérée hier par Leeloo pour accompagner mon pain à la banane d’avant hier, il me restait 3 blancs d’œufs : je décidai d’en faire des meringues qui sont en train de cuire à l’instant où j’écris depuis une heure et trente minutes. De mes boulettes de viande de dimanche, il me restait une livre de porc et une livre de bœuf qui finirent en rôti. Ma difficile compagne trouva le bœuf trop cuit. Je décidai donc de faire une farce pour les légumes, reliefs entre autre de mon assiette crétoise de dimanche. J’ai fait cuire tout le monde au varoma , et sur deux niveaux, aubergines, poivrons, courgettes et tomates. Ce genre d’exploit culinaire, car pour moi c’en est un, aurait été impossible sans Momo ! Comment hacher correctement une viande sans appareil ? comment faire monter les œufs pour mes meringues sans un partenaire expert ? Comment faire le tout en un temps record ? Et surtout comment utiliser et rentabiliser tous les ingrédients disponibles, sans perte aucune ? Je ne suis pas avare mais économe. Je pique des colères monstrueuses lorsqu’on jette de la nourriture hors d’usage. Un morceau de pain qu’on ne mange pas et qui durcit ; des légumes qu’on achète, qu’on ne sait pas préparer ou qu’on a la flemme de préparer et qui pourrissent tranquillement dans le bas du réfrigérateur. Avec Momo c’est fini tout ça, en tous cas j’y veille. Une façon de rentabiliser mon investissement Momix, comme on dit de nos jours, c’est d’abord de ne pas gaspiller la nourriture. That’s all folks

Je ne savais pas que j'étais un homme à fans ! Et pour vous en remercier je vais vous donner une recette de cocktail que j'ai réalisée avec Momo dans le plus grand secret . Chaque fois que vous trinquerez avec vos amis vous serez obligées de penser à lui...et un p'tit peu à moi.;)

Ingrédients :

100g de gingembre épluché ;

100 g de sucre de canne (75 g peuvent suffire) ;

1 citron pelé ;

1 litre d’eau ;

Préparation :

1 Coupez le gingembre épluché en quelques morceaux et les mettre dans le bol ;

2. Ajoutez ½ l d’eau ;

3. 30s vitesse 6 puis 1 minute vitesse 10 ;

4. Filtrez avec un chinois, vietnamien ou coréen, bref une passoire assez fine , puis récupérez la partie du jus filtré ;

5. Coupez le citron en deux ; le mettre dans le bol avec un peu d’eau et le restant purée de la passoire ;

6. 30 s vitesse 6 ; 30 s vitesse 10 ;

7. Filtrez correctement ;

8. Rajoutez le sucre ;

9. Mettre tout dans le bol et 15 s à vitesse 6 : Le MARICKYX est près !

10 Enfin presque…le mettre au réfrigérateur/congélateur, bref attendre qu’il soit bien frais…puis remplissez les verres et trinquez !

Momo est à voile et à varoma, pardon vapeur,  qu'on se le dise !J)

PS : suis-je le seul matou sur ce forum ou quoi ?:~

Mimix, Sandstef1, Evounette, Marianne27, Titine57, Scrapouille, gadgeot, solmar, Jolynoise, Vaness, Tina57 merci ! Vos propos sont émouvants et pour tout dire je ne m’attendais pas à un tel accueil. Du coup vous m’obligez à me creuser la cervelle un peu plus que d’habitude, elle qui est déjà largement sollicitée compte-tenu de mon activité professionnelle.;)

Ce matin, en préparant mes boulettes, je regardais Momo en train de besogner. Sans lui trouver un drôle d’air je m’aperçu qu’il avait une drôle de tête.:~

Une sorte de chéchia renversée lui tenait lieu de couvre-chef, bien à l’abri entre ses deux grandes oreilles latérales en forme d’arche. Comme Jeanne d’Arc, la virginité en moins, j’entendais une voix qui me répétait : « T’as du bol ! T’as du bol ! »

Dessous, sur un front étroit, ce n’était pas marqué la Poste mais VORWERK. J’en déduisis que contrairement à la Poste, Vorwerk était prêt à satisfaire le moindre de nos désirs les plus fous, les plus enfouis...

En dessous encore, non pas l’œil du cyclone mais l’œil solitaire du cyclope, symbole de clairvoyance et de violence maîtrisée. Une forme ovale, de la dimension d’une grosse feuille de laurier, avec des chiffres qui ne tiennent pas en place en guise de clin d’œil et sensés, soit de nous renseigner sur la fuite du temps qui passe, soit de peser chaque chose à la balance de la raison.

Le travelling vertical de mon regard continua de descendre pour s’arrêter sur deux moustaches séparées et triangulaires hésitant entre le « moins » et le « plus » pour nous faire croire qu’elles avaient quelques notions de mathématiques.

Un peu décalée sur la gauche, comme un sourire en coin narquois, une rangée en forme d’arc de huit dents d’une mâchoire inférieure improbable et qui s’allument de couleurs différentes en fonction de la température. La mâchoire supérieure n’a qu’une seule canine et porte un drôle de nom : varoma !

Sur la droite, une belle balafre allongée capable quand on la tortille de propulser le cerveau de Momo de 40 à 10 000 tours/minute ; et trois grains de beauté qui portent tellement bien leur nom : turbo pour mettre toute la gomme ; sens inverse pour décoller la pâte ; et la fonction épi pour préparer la pâte à pain.

A ce sujet, Momo est un condensé d’énergie. Il faut prendre deux précautions quand on l’utilise.

Tout d’abord, avoir le réflexe de fermer systématiquement l’ouverture circulaire du couvercle avec le gobelet doseur pour éviter de tapisser les murs avec des projections de nourriture soumises à de très hautes vitesses : 10 000 tours par minute, c’est tout de même 166 tours par seconde !

Mettez le gobelet même à basse vitesse. Mais n’oubliez pas de le retirer pour la cuisson de certaines denrées comme les pâtes !

Enfin, ne jamais laisser Momo seul, en phase de démarrage surtout, dès que la vitesse dépasse 3 ou 4 et qu’il est rempli de produits. Il est sage de garder la main sur le couvercle pour étouffer les vibrations en phase de démarrage et de tourner le bouton des vitesses de façon progressive. Quand vous conduisez une voiture rapide, aucun ici n’est assez fou pour appuyer à fond sur le champignon. Faites pareil avec Momix.:)